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No permission

Fouille Shipbreaking
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Je me dit que quand même, pour mon 3eme jour de prises de vue du recyclage de nos beaux bateaux tout noirs, je vais quand même faire ça officiellement et demander la permission d'entrer et de prendre des photos. Mais à l'entrée des yards, toujours la même réponse: no permission, ou manager pas là, à la maison, à l'office de Chittagong, en train de manger... A croire qu'ils sont vraiment payés à rien foutre, ces managers. Une seule fois je pourrai aller voir, sans permission de photographier, 10 minutes... après autant de palabres, à réfuter les problem compagny et autres very dangerous qu'on me sert à toutes les sauces, comme si j'allais me jeter sous un de ces énormes pans de tanker quand ils tombent... Faute de permissions, en longeant les arrières-cours des compagnies, j'ai pu me rendre compte des dégâts environnementaux, comme cette vache qui broute à fleur d'eau, entre le polystyrène et le mazout... J'ai aussi pu prendre les fouilles rapides subies par les ship-breakers à leur sortie, des fois qu'ils aient quelques boulons ou 1 kg de métal sous le pantalon…

Je reviens donc voir mes pêcheurs. La récolte n'est pas fantastique, même si je suis quand même monte à bord d'un gros, s'agrippant comme un malade sur les 8-10 mètres d'échelle de corde et planches, avant l'escalier basculant. Mais bien sûr, arrivé en haut, je ne peux acquiescer quand on me demande "permission ?"...

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