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This is the end

›› la suite de la page 1, c'est plus bas ! Oui... non... encore un poil...

Ben ça y est !!
C'est la fin de 6 mois de trip en Asie... et la fin de pas mal de trucs en fait... Je ne suis pas sûr de savoir véritablement encore lesquels, mais par exemple la fin d'une peau non illustrée -comprenez tatouée- la fin d'un certain coinçage de cul niveau bouffe et pas mal d'autre trucs... Enfin, sauf que pour ces derniers, ce n'est peut-être que le début... de la fin. Puisque sans nul doute il faudra encore longtemps désapprendre les comportements mis en place à la suite d'expériences passées plus ou moins merdiques, ou d'enseignements par cette sublissime éducation ± nationale,  souvent trop éloignée d'un véritable apprentissage de la vie. Non. Ce dernier, c'est en vivant la vie (non parce qu'en vivant la mort c'est plus difficile, vu qu'il faut un certain temps de pratique, hein...) et donc en la pratiquant que l'on va faire des essais/erreurs. Là on voit bien que la dualité de la chose (réussite/erreur, début/fin, peau vierge/tatouée...) n'est en fait que les deux faces d'une même pièce qui n'avance que si elle est sur la tranche.

Ainsi les extrémistes stagnent-ils comme des limaces sans bave

Et j'en voit déjà baver sur les extrémistes en question, s'imaginant dans leur tête de piaf que je parle forcément des islamistes intégristes, ceux-là même qu'il faudrait "négocier" sans plus attendre. Penser ainsi, c'est être aussi extrêmes qu'eux. C'est aussi manquer de bave pour avancer. C'est palabrer inutilement. C'est se retrouver sur la même face de la pièce: coté intolérance à outrance. Je débecte tous les racistes, extrémistes, et moi le premier en ce qui concerne parfois la bouffe -non parce que je ne vais quand même pas parler des cons pendant des lignes et des lignes, hein, ce serait trop d'honneur- avec parfois une tendance à l'orthorexie = être un peu trop rigide du cul de la bouche, être fermé, parfois trop influençable, entre le témoin de Jéhovah décervellé -en existent-il des non lobotomisés ?- et le catho de droite extrémiste.

Mais bon. BREF. Revenons un peu à nos moutons: le site internet de remedact fait peau -tatouée- neuve et mue après dix ans de complications, pour revenir à une forme simple. Et je peux vous dire que c'est compliqué. De faire simple. Les -bons- graphistes savent bien cela: ne pas en faire trop. Mais pas non plus pas assez. Car c'est très facile d'en faire trop. Et c'est très facile de n'en faire pas assez. Boire trop. Ne pas boire. Fumer comme un pompier. Ou pas du tout. Mais il est toujours plus difficile de naviguer sur la tranche, sur le fil du rasoir, sur la voie du milieu.

Ni trop, ni trop peu

6 mois de trip, je crois que c'était trop. 1 mois, -pour moi, puisque tout est toujours très subjectif, hein; aussi je vous conseille de ne pas croire un mot de ce que vous lisez en ce moment, non parce que ça voudrait dire que votre cervelle de piaf (lobotom ou décérébrée -ou pas) est faible et trop influençable. On avait dit "ni trop". "Ni trop peu". BREF- donc 1 mois, c'est trop peu, mais 3 mois c'est nickel. Enfin ça dépend pour qui et où. Et de quoi on parle. Mais je m'égare et je crois que j'en ai déjà fait trop. On avait dit nitro. Ni passé.

- légende -
Sur un air de "this is the end" de Jim Morrison des Doors, un auteur de BD se demande comment faire lire sa newsletter mensuelle à davantage de monde. Il discute alors avec son mental qui lui soumet l'idée de la faire en bande dessinée.
Il se rend compte qu'il ne fait plus que ça (de la BD), et qu'il a quasiment laissé tombé le foutugraphie (en plus de véto et du graphisme) et préfère notamment le Holga 6x6 au vieux Leica DII trop lourd et pas assez poétique.
Venant juste d'avoir la quarantaine, il fait le bilan d'un voyage de 6 mois dont 3 mois au Japon, 1 mois aux Philippines, 1 mois en Malaisie et 1 mois en Indonésie.
Au Japon il apprend les techniques d'estampes japonaises, et s'immerge dans les mangas, leur histoire etc... Et fait la rencontre de nombreux yokais, créatures du folklore japonais.
Aux Philippines il nage avec le Dieu des requins baleines et se fait tatouer par Whang Od, tatoueuse traditionnelle de 98 ans dans le village de Buscalan, dans les montagnes de la province de Kalinga: un soleil, le symbole des voyageurs et les forêts montagneuses.
En Malaisie il se fait tatouer des fleurs d'aubergine sur les épaules, comme le veut la tradition de la tribu Dayak, chez les jeunes quittant leur foyer familial. Cela signifie pour lui aussi être davantage en pleine conscience dans le présent, dans l'ici et maintenant, et arrêter de laisser son mental divaguer entre un passé nostalgique et un futur flippant.

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