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J187 /// Janis Joplin traveller

légende : Une femme hippie traveller (d'après Janis Joplin) est assise à l'entrée de son bus, avec ses grosses lunettes vintage, ses dread locks et ses pieds nus, devant son chien.

C'est le printemps ? Non ? Pas encore ? Mais pourtant, les changements printanniers sont déjà aux aguets, en embuscade... annonçant les changements: de couleur, de température, d'humeur, forcément. Ça sent presque déjà un peu comme le... voyage. Changer son environnement, son biotope et les habitants spécifique à son milieu. Vacances. Vacances du corps. Physique. Cerveau en vacances. Mental. Soif de s'aérer. Le cerveau. Les poumons. Le corps et l'esprit. Le voyage n'en est pas tout à fait un si l'on ne rencontre aucun inconnu. Si tout est millimétré et ne laisse aucune part à la liberté d'être. D'aller. Le voyage m'a toujours fait triper, et pourrait presque être ma raison de vivre. Voyage physique ou astral, voyage sous trip ou réel. Quand je ne peux pas m'évader physiquement du réel, je pars, seul, dans ma tête. La drogue aide parfois à s'évader, à fuir la prison du réel, mais le corps reste là. Scotché dans son inconfort. Se donner les moyens de voyager pour de vrai, c'est laisser entrainer le corps par un mental fou et évadé, et se retrouver dans un monde magique car inconnu. C'est Alice au Pays des merveilles, le lapin blanc en moins. Et le reste en vrai. J'envie parfois les "gens du voyage" ou les travellers en général, suscitant souvent une espèce d'envie incomprise par les sédentaires, mêlée d'inconnu qui fait parfois peur à qui n'a jamais gouté à l'inconnu, au voyage...

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