Tchernobyl elements: identité nucléaire ›› Lire le synopsis
Quoi ?
Tchernobyl elements est une série de portraits d’Ukrainiens, comme une carte d’identité nucléaire. Et c’est bien de cela qu’il s’agit: l’identité nucléaire. Comment notre identité moléculaire peut être bousculée par des éléments radioactifs, mais aussi par les autres rayonnements issus de la catastrophe de Tchernobyl du 26 avril 1986. Les images incluent une case (proche de celles du tableau périodique des éléments) dans laquelle est écrit le prénom, l’âge et la charge corporelle en césium 137. Éventuellement le code postal.
Fil rouge
Les images seront axées sur:
- le coté invisible de la radioactivité, mais aussi de leur conséquences: il ne s’agit pas ici de faire des images choc, mais de montrer des personnes qui, à priori ne présentent pas de troubes pathologiques. Bien évidemment, ce parti pris peut voler en éclat une fois sur place, ou connaitre des exceptions.
- les conséquences des « low dose » sur les populations jeunes et moins jeunes. Ce sont à la fois la chronicité de l’exposition et la multiplication de doses faibles de radioactivité qui m’intéressent. Cela permet également de faire un état des lieux aujourd’hui, montrer ce qui se passe maintenant, même si des images de la centrale ou de Pripiat seront également réalisées (voir Quoi d'autre ?)
Logistique
Les portraits seront fait au Hasselblad en format carré, mais il n’est pas exclu d’utiliser également le format classique 24 x 36 (Leica M6)
Du 23 avril au 10 mai 2014 pour ce premier repérage.
Évolution
Certaines personnes pourraient être suivies sur une période plus ou moins longue, avec plusieurs portraits, montrant du coup l’évolution de leur charge corporelle en Ce 137, notamment pour les enfants suivis par l’association “Les enfants de Tchernobyl”. Aussi, ce projet pourrait bien s’inscrire sur le long terme, avec un note sur l’état de santé global, des citations (...) issus de discussions avec elles. D’autres territoires seront sans doute explorés par la suite, comme la Biélorussie, sans doute après ce premier contact, mais un passage n’est pas exclu cette année.
Quoi d’autre ?
Tchernobyl’s angels est un projet d’illustrations sur la contamination par la radioactivité chez les jeunes population ukrainienne. Les enfants forment des duos improbables avec des animaux imaginaires, issus le plus souvent de leur imagination ou de la matérialisation de leur doudou, ours en peluche... Les animaux, représentants de la pérennité et de la force de la nature, protègent et réconfortent les enfants exposés.
Atomic space explore la centrale elle-même et le ville de Pripiat (et plus généralement des paysages) sous forme d’images photographiques prises au Holga sur du format 35mm, donnant donc des images panoramiques et perforés, entre taches de léopard et morceaux disparus.
Marie Poppet en pèlerinage à Tchernobyl, trace les aventures de Marie Poppet, un personnage “érudit à sa façon et spécialiste des théories du complot à travers les âges”.
Ce premier voyage peut tout aussi bien faire boule de neige et donner une BD à l’horizon 2016, des suivis réguliers et portraits évolutifs au cours des années.
