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Nomadisme en airstream ?

[OFF] Je me remets à écrire dans ce blog et ça fait un bien fou* ! Je pourrais écrire sur un carnet, mais si ça peut toujours servir à autrui, autant le rendre public ! C'est vrai que j'ai surtout été sur les fanzines Beta dernièrement, et pas grand chose d'autre, donc ce billet résume un peu les 6 derniers mois, finalement…
* voir le billet de blog: écrire aide à trouver le bonheur

Comment échapper au réchauffement climatique ? et à la canicule

Bref, en crevant de chaud (comme tout le monde ?) au premier étage de cette superbe maison plein sud aux Minimes (quartier au nord de Toulouse), je rêve d'Oloron Sainte Marie et de ses fraîches forêts : Il fait trop chaud pour travailler, comme on dit, et c'est vrai !
Sans déconner, quand il fait 37°C à l'extérieur, il doit bien faire 30°C à l'intérieur. Et encore 30°C extérieur vers minuit [EDIT: le 22 juin, à 21H il fait encore 36°C à Toulouse… et 22°C à Oloron], j'te laisse imaginer les nuits de merde.
La solution n'est pas la climatisation, contrairement à ce que pourraient croire certain.es, mais la végétalisation = l'arrêt de la bétonisation outrance et du macadam cancérigène en veux-tu en voilà qui vomit la chaleur emmagasinée la journée…  Pour notre mur de maison plein sud, il lui faudrait de la vigne vierge, ce qui l'empêcherait de chauffer la journée et rendre la chaleur la nuit… par l'intérieur !
En plus, je suis allé faire des courses en vélo, et tu croises les bagnoles de plus en plus vitres fermées, soufflant du froid dedans… et du chaud dehors, empirant encore l'effet canicule !
Sans déconner, ça donne vraiment envie de se barrer des grandes villes bétonnées pour migrer dans les campagnes… Mais je ne me résous pas à habiter quelque part de manière définitive, ce qui me pousse à nouveau vers le nomadisme…
[Bien sûr, s'il s'agit d'échapper à la canicule du jour, on peut se doucher à l'eau fraîche, se mouiller la tête, boire beaucoup d'eau, se baigner, rester à l'ombre, ne pas faire d'efforts physiques importants… › conseils de Météo France]

10 ans après: toujours les mêmes questions

En relisant un ancien billet de blog datant de presque 10 ans Yi King : le voyageur, je me surprend à plancher toujours sur les m^emes questions : je n'ai vraiment pas avancé d'un iota sur plusieurs points (enfin spirituellement parlant, non parce qu'en BD par exemple, j'ai avancé… ouf) : je me demande toujours où et comment habiter, quoi manger et boire…

Choisir son mode d'habitat : yourte / camion / caravane / maison / appartement…

Je me pose toujours des questions sur où et comment vivre, comprenez sous quel type de toit : yourte, camion, caravane, appartement, maison…? Il est vrai que j'avais tenté la sédentarisation en prenant un appart. pendant 2 ans à Oloron Sainte Marie (2012-14) avant d'être débauché pour aller vivre sur Toulouse, où j'ai expérimenté toute sorte de maisons: mini-appart-boulot de 30m2 pour 2, grand appart de 65m2 pour 2 avec le boulot dans le studio de coworking l'Aquarium (avec la clim…), camion au début des hivers 2015 et 2016, ryokan japonais kyotoite la fin d'hiver 2016, puis un mix entre colocation et chambre chez l'habitant depuis Janvier.
Bref, je n'ai toujours pas expérimenté la yourte ou l'airstream, alors que ça fait plus de dix ans que j'en parle… Faudrait peut-être penser à agir parfois ?!! Et donc mettre de coté la réflexion outrance et/ou se débarrasser de la peur de franchir le cap…
Choisir le nomadisme, c'est résoudre à la fois la question du comment et du vivre.

Régimes exclusifs: solution ou enfer ?

Pour ce qui est du végétarisme, pas de malaise, j'y suis ! Et je me dirigerais parfois presque vers le véganisme et le sans gluten, tout en passant outre les garde-fous pour sombrer parfois dans des pizzas parties au magret de canard… hum ! Ni dieu ni maître ! Nomade alimentaire…
Sans déconner, mieux vaut savoir désserrer les fesses et suivre les conseils de Cléa dans son livre Tout sans gluten, de ne pas éliminer totalement des aliments de notres alimentation, sous peine aussi de devenir vraiment allergique… La encore, la voie du milieu, éviter les extrêmes…
Bon, j'ai quand même quasiment arrêté le sucre (miel, sucre en tout genre, gâteau…) après la lecture du livre de Nicole Mowbray No sucre !, et franchement, fini les petits creux de 11h ou de milieu d'après midi ! Ça, c'est fait !

Boire de l'alcool ou comment engluer la clairvoyance naturelle de notre cervelle ?

Pour ce qui est de l'alcool, eh ben pareil = j'ai pas avancé d'un iota : je picole rarement mais souvent trop (tout est relatif cela dit, mais après avoir bu plusieurs litres de bière, du vin et du wiskhy coca à ma dernière expo vente, je me dit que ça ne m'a pas apporté grand chose non plus…), et comme je ne gère pas le truc (c'est pour cela qu'on appelle ça une drogue), je préférerais arrêter totalement, même si l'idée d'une bière fraîche en été par 40°C, ou d'un verre de vin avec un fromage kipu reste alléchante… En tout les cas, le stress (boulot, argent, grandes villes sans végétal…) fait picoler davantage ! heureusement il y a d'autres remèdes (lire l'étape 2. en fin de ce billet).
Bref, la raison première qui me fera(it) arrêter l'alcool est qu'il me met le cerveau en bouillie** : je perds en lucidité sur ce que je dois faire (= les “bons” choix). Non pas que je sois clairvoyant d'habitude, mais en picolant, je deviens un malvoyant de la vie, voire carrément aveugle dans le pire des cas…
** Cerveau en bouillie, englué : c'est assez subtil à ressentir en fait, mais quelques verres suffisent pour que je ressente comme une espèce d'inflammation légère dans ma tête, un encombrement, une lourdeur qui perdurent quelques jours… Évidemment, si vous buvez de l'alcool tous les jours, vous ne pouvez pas vous en rendre compte, étant donné que vous n'êtes jamais clairvoyant.e… C'est comme la clope : c'est seulement après quelques jours ou semaine d'arrêt qu'on se rend compte à quel point fumer fatigue.

Le jeûne : y aller tranquillement

Quant au jeûne, je m'y suis mis… un peu.
Bilan : je me pose davantage de questions sur ce que je mange et bois = les briques qui construisent mon corps, et j'agis donc plus facilement sur mon alimentation ; une fois qu'on s'y est mis, c'est de plus en plus facile de jeûner, car l'inconnu devient connu ; le rapport à la bouffe change et j'ai aussi pris conscience que je mangeais parfois pour gérer mon stress… Comme un bon paquet de monde à mon avis, dans nos sociétés robotisées, comprimées, informatisées…
Bref, on peut aussi pour se détoxifier faire des cures d'eau magnésienne et d'eau d'argile.
Des vidéos très instructives sur le jeûne et autres conseils alimentaires de la part de Regenere !

Passer à l'action

Ouais. Vous l'aurez compris, il est temps de passer en mode action… sur tous les points. C'est pour cela que j'ai chopé une poêle et moule à tarte en fer et viré mes poêles-casseroles-moule-à-tarte au Téflon car j'en ai marre de bouffer du plastique
J'essaie aussi de mettre de coté ce putain de gluten toxique provenant des frankenblés (dixit Julien Venesson) et que je picole le moins possible.
Je fais du mieux que je peux, mais c'est pas encore assez je trouve.

Les 4 accords toltèques

Puis j'ai lu les 4 accords toltèques de Miguel Ruiz, je comprends bien qu'il y a des accords passés avec moi-même que je pourrais casser (genre une bière fraîche par 40°C ça fait du bien, ce qui est très discutable, car un jus de tomate frais par 40°C, c'est-y pas mieux ?), et mettre en place de nouveaux accords, genre: je ne suis pas obligé de vivre comme tout le monde et avoir une femme des gosses un chien et une maison. A remplacer par: je peux (veux-vais) vivre en pure nomade, géographique, philosophique, sexuel. Je SUIS un nomade. Un voyageur, pour reprendre les termes du Yi king…
Bien entendu, il n'y a que les abrutis qui ne changent pas d'avis = nomadisme d'avis, et les exceptions confirment la règle (que ce soit pour l'alcool, la viande…).

Les étapes de l'action

Bref, dans tous les cas, on peut toujours:

  1. prendre du recul sur notre propre situation, et comprendre ce qui ne va pas : habitat, alcool, ustensiles de cuisine, travail, couple, stress, victimisation, vivre dans le passé et le futur, être trop matériel…
  2. chercher des solutions : déménager, trouver une maison nomade, reprendre véto (ou pas), se séparer de son.a conjoint.e, assainir son alimentation, jeûner, arrêter de cloper, déstresser grâce au yoga, piscine, sport, méditer, s'ouvrir à la vie, vivre en pleine conscience, réaliser ses rêves comme si on allait mourir demain…
  3. mettre en place les solutions par l'intention et surtout l'action ! Rome ne s'est pas faite en un jour : nous ne changerons pas non plus en un jour = un gros projet de voyage (ou autre) demande parfois juste de poser la première pierre, de passer la première étape (donner une date au voyage ou acheter le livre d'Allen Carr pour arrêter de cloper par exemple), et de mettre en place une discipline pour la suite = continuer jour après jour à ne pas fumer, ne pas critiquer inutilement, faire de son mieux…

Autrement dit:

  1. regarde
  2. médites
  3. agis !

Ce qui est exactement le condensé de "remedact": CQFD !

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