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J167. /// Petite pute : palliatifs

Je continue d'essayer de me passer -difficilement- du contact trompeusement chaleureux de mes petites putes. Mais parfois l'envie d'en gober une -ou plusieurs- remonte d'on ne sait quelles profondeurs tripales, telle une sorte de tsunami sanguin ou une armée de petits zombies -peut-être d'ailleurs des petites putes zombéifiées par le manque- qui déferleraient dans mes tuyaux en se remplissant le dessous des ongles de tout ce qu'elles croiseraient, avant d'atteindre dans une espèce de plénitude inachevée mon désert cérébral. Bref. Même si l'on peut croire que l'on est bien impuissant face à cette inhumaine armée, il est toujours utile de savoir mettre en place ses propres échappatoires, comme des portes d'entrée vers d'autres dimensions où la zombéification n'existerait pas. Pour ma part, il s'agit -ne rigolez pas- de la corde à sauter et du didgeridoo. Pourquoi ? Sont-ils aussi sexys qu'une petite pute ? Pas vraiment de prime abord, mais ils arrivent tous deux, après un peu de pratique, à fournir une petite dose de plaisir, allié à une pratique sportive et respiratoire faisant cracher des petits bouts de zombies. C'est donc comme une double victoire que je célèbre à chaque fois comme il se doit, puisque non seulement je n'ai pas pourri mes poumons, mais je les ai nettoyés. Et c'est finalement tout le mode de vie qui s'en trouve modifié, avec souvent, une alimentation plus saine, davantage de sport etc... Bon, c'est vrai que c'est un réflexe à prendre et qui ne doit pas devenir toxique à son tour par une boulimie compulsive incontrôlable, qui, même dans ce cas extrême, serait sans doute moins néfaste qu'une zomboulimie...

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