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J161 /// Liquid or not liquid ?

Toujours elle. La soirée de la dernière fois. Et quelques petites réflexions liquides. Ou plutôt sur. Le liquide. Qu'on (ou nous dirons "je"), que j'ai pu ingérer et même parfois boire, consommer. Bref. Alcool bien sûr, ce liquide à demi-diabolique, ami de toujours des petites putes, style cousin ou un truc du genre: quand on en voit un, l'autre n'est pas loin, en tous les cas dans le sens alcool vers clope: l'alcool attire la fumée, et tout les styles de fumée, tant qu'on y est, antant faire un peu de synergie alcool / canna, au moins, ça évitera de trop boire. Oui mais bon, descente un jour ou l'autre, ou surpression du cerveau j'en sais rien, et je me fais enlasser par des petites putes auxquelles je ne résiste point, sachant qu'elles m'aideront un peu à atterrir, sur terre en plus, nan paske... Bref. On n'a pour l'instant parlé que d'un seul liquide, entre-coupé chez les plus malins par du liquide sacré, comprenez: la flotte. Oui. Pure. Ce liquide béni des Dieux eux-mêmes, le seul qui réussira à nettoyer notre cerveau après un prélavage à basse température. C'est lui. Le seul. Aucun doute. Celui qui constitue nos cellules elles-mêmes ! Bref. Magique. Clair. Limpide. Transparent. Blanc transparent. Et pas noir transparent, comme le... café. Le dernier liquide, parfois vu comme un prophète annonçant la bonne nouvelle, le café est à double tranchant: d'un coté il tranche, et de l'autre... ben... euh... aussi. Salvateur sur un zombie décomposé en petits bouts, le café a la particularité de pouvoir le faire revivre, surtout si l'on prononce en même temps les paroles "lève-toi et marche". Pas de chance: ce n'est en fait qu'une sorte de subterfuge, comme de la magie noire qui serait transitoire. Une fois passée la montée du shoot, on se retrouve -encore- à l'état de petits bouts décomposés en tas. Bref. Si, dans votre malheur, vous aviez la chance de ne pas encore en être à ce stade avancé, alors le café, ce sombre liquide parfois rendu sirupeux par l'adjdnétion de glucose lOO% pure blanche, aura plutôt tendance à vous horripiler, à rendre vos cellules paranoïaques et toutes tendues d'une peur inavouable puisque non caractérisée, et, après une ou deux vagues d'horripilation, vous serez fin speed, vous épilant avec horreur les quelques poils tremblotant encore présents dans vos nasaux nauséeux. Tabernacle. Je n'arrive pas à vider mes cellules de ce café bouillant et brouillant mon sommeil, n'ayant plus envie, mordant ma langue dont les paroles silencieuses hurlent en tournoyant dans mon crâne réverbérant. Putain de stress liauide, qui, de sa sombre couleur m'a donné matière à broyer. Les tournoyements incessants du pilon spiralisent mon crâne mort hier, le cristallisant avant son éclatement probable.
Enfin bref. Tout cela aurait pu -qui sais- arriver, si J158 ne m'avait pas vidé. D'un coup. Plongeant corps et âme dans le vide du paradoxe sommeillant en chacun de nous.

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