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La CoViD est-elle fasciste ?

A la fin de l'été, après plusieurs mois de crise sanitaire, entendre parler de COVID me faisait littéralement gerber : suis-je devenu allergique ? Comment j'en suis arrivé là ?

La médiathèque avait fermée pendant le confinement, limitant mon accès à des infos que je pensais plus fiables que les celles de la télé ou de la radio : les quotidiens. Je me suis donc abonné à la formule numérique du Monde et du Courrier International. Chouette, je pourrai les lire sur mon smartphone je me suis dit. Erreur…

Au bout de quelques semaines, prendre le petit-déj' avec les infos rendait mes journées moroses. J'en pouvais plus : les médias bégayaient le trio COVID MORTS RÉPRESSION COVID MORTS RÉPRESSION COVID MORTS RÉPRESSION…

Et le pire, c'est qu'ils avaient raison : comment diable vendre plus d'infos ? En répandant la peur… On me dit souvent : "Comment peux-tu aimer les films d'horreur ? Moi, j'aime pas avoir peur…". En fait, si : tout le monde aime les news croustillantes, avec des bouts de cadavres à l'intérieur : la mort rend la vie plus belle…

Avec ces infos H24, le covid envahissait mes journées : tel un monstre qui s'insinue sournoisement dans les foyers, ce poulpe difforme à face de Cthulhu passait par le trou de serrure et s'incrustait chez moi. Dans la cuisine, les chiottes, le lit…

Je n'avais plus le choix : je devais absolument me débarrasser du monstre. Il a fallu que je bataille tellement les appli numér(d)iques sont verrouillées : on les adopte en 2 secondes, mais pour s'en défaire, il faut obligatoirement… téléphoner ! Et tomber sur une personne qui, comme le poulpe, s'insinue dans votre cerveau :
— ah bon, mais pourquoi vous voulez vous désabonner ? Hein ? Monsieur Schmurtz ?

Mais j'ai tenu bon. J'ai téléphoné à nouveau, arguant que j'avais à nouveau accès aux quotidiens de la médiathèque.

La réalité, c'est que je ne les lisais plus : j'avais suffisamment d'araignées au plafond. Et commencer la journée par "encore un festival annulé" ou "fermeture des restaurants et des bars" fout le moral à zéro. Sans parler des MORTS.

Ah, les morts. X morts du COVID par ci, X morts du COVID par là… Et si le gouvernement tenait exactement le même décompte jour par jour des morts dus à la pollution atmosphérique, au diabète, aux maladies cardio-vasculaires, à l'obésité etc. ? Hein ?
Ah mais oui ! En fait il le fait déjà ! Où les gens ne meurent plus de rien : plus personne ne meurt d'obésité, de diabète, de maladie cardio-vasculaire ou de grippe. NON. Soudainement, ils meurent tous du COVID.
— Chérie, on a reçu le certificat de décès de ta mère…
— mais… attends, ils ont marqué qu'elle est morte du Covid ?!
— oui, j'ai vu…
— mais c'est n'importe quoi ! Elle est morte d'un cancer !!
À l'hôpital :
— madame, nous avons reçu le certificat de décès de ma mère et c'est indiqué COVID, alors qu'elle est morte d'un cancer ! C'est pas possible : il faut changer cela !
— non, écoutez, on ne peut pas, sinon on ne touchera pas les primes…
Cette histoire, et tant d'autres, serait risible si elle n'était pas réelle, et répétée dans tout le pays et le monde entier. Répandre la peur. Rien de tel que des morts en-veux-tu en-voilà.

Enfin les gouvernements peuvent à souhait réprimer : supprimer n'importe quelle manifestation, qu'elle soit culturelle ou contestataire. Les hôpitaux quant à eux, trouvent enfin de l'argent grâce aux subventions COVID en déclarant un maximum de morts dus à la COVID. Les médias vendent enfin leur foin, car la peur, le sensationnel, le petit goût de putréfaction, fait vendre. Qui regarderait les infos s'il n'y avait que des bonnes nouvelles ?

J'ai chassé le monstre en même temps que mes araignées au plafond, mais même là, j'en avais pas fini avec le covid…
Les festivals BD ont été annulés les uns après les autres, comme un génocide culturel organisé au plus haut niveau. Et merde.

Heureusement une fois passé l'été, les festivals reprenaient ça et là, et essayaient de tenir leur date coûte que coûte, face à une déferlante visqueuse d'interdictions, et j'ai repris un peu espoir en m'inscrivant à l'Animasia de Bordeaux.

Le cœur léger, j'ai imprimé de nouvelles cartes postales, posters, et même des roll-up, ces kakémonos attirant l'attention de loin, je planchais sur un nouveau fanzine beta sur le chamanisme, puis finalement pensais à auto-publier le manga Lost in Kyoto, et rêvais même de sortir le tome 1 de La Folie des Luciolespour Angoulême 2021.

Mais c'était sans compter le covid, ou plutôt sans compter la répression culturelle imposée par l'état sous couvert du principe de précaution et de raisons “sanitaires”. Bordeaux est passé en zone ROUGE. Comme cette mégalopole avait soudainement été envahi par des zombies d'un autre genre, avec du covid entre les dents. Peu importe qu'ils soient morts, malades ou juste positifs. Ils étaient con-ta-mi-nés.

Qu'est-ce qu'on s'en branle du nombre de contaminés ? Ça ne veut strictement rien dire : plus tu testes et plus t'as de contaminés ! Et si on testait les diabétiques ? Et si on testait les obèses ? Et si on testait les malades du cœur ? Et si on testait les vrais problèmes de notre société actuelle décadente et vieillissante ? Et en pleine perte de conscience spirituelle ?

Bref, Bordeaux était devenu un No man's land où il ne fait pas bon vivre, où il ne fait pas bon de mettre les pieds, où faire un rassemblements de 10 à 20 mille personnes pourrait avait comme un goût de mollard visqueux dans la bouche d'un scientifique et encore plus d'un politique aux basques des lobbies et de la peur mentale. L'Animasia a tenté de limiter un moment à cinq mille personnes par jour, seule alternative lui permettant de résister au rouleau compresseur répressif, et envisageait l'édition 2020, néanmoins repoussé une Nième fois au mois d'octobre.

Mais de cinq mille personnes par jour, on a imposé à l'Animasia mille personnes par jour… Autant dire que la question du déplacement, des frais de stand, d'impression etc. se posait urgemment… La mauvaise nouvelle sonna comme un écho : l'Animasia fut annulé, et comme par hasard le 22 septembre, quelques jours seulement après la date du 19 septembre, après laquelle les organisateurs ne remboursaient strictement rien. Les bâtards. Pourquoi ne pas annuler avant le 19 septembre ?

Là, ma dépression était sur les rails et lancée à toute allure. Impossible alors de sauter du train. J'était bel et bien dedans jusqu'au cou. À quoi bon continuer à produire des BD ? À quoi bon avoir des projets d'Angoulême, de festivals ? À quoi bon alors… vivre ?

D'habitude le matin j'écoute la radio suisse Couleur 3. Par chance ils ne sont pas alarmistes et balance du rock qui mets de bonne humeur. mais ce matin là, en écoutant France culture, j'apprenais que les bars allaient fermer à 22h, comme si la COVID, tel un moustique, avait des heures pour chasser. Comme dans les cantines scolaires et les écoles, comme si le covid était cantonné à des lieux et des heures précises, mais qu'à l'extérieur, où les gosses se voient sans masque, la COVID arrêtait subitement d'agir… Elle était devenu une espèce de maladie infantile, qui agissait selon le bon vouloir des gouvernements, eux-mêmes se cachant derrière les élucubrations des scientifiques. Cette merde avait envahi la planète, ou plutôt, avait permis aux gouvernements de réprimer la culture, le droit de vivre, le droit de s'enivrer après 22h, le droit de se rassembler…

Le monde tourne littéralement au fascisme organisé.

Alors à quoi bon ? Est-ce qu'on doit se laisser faire ? Est-ce qu'on doit dire FUCK! aux gouvernements ? Est-ce qu'on doit faire des réunions malgré le risque potentiel de mort brandi comme un squelette par les gouvernements ? Est-ce qu'on doit arrêter de vivre au contraire se révolter, devenir des anarchistes, sortir la tête de l'eau, de ces miasmes de propagande et devenir enfin révolutionnaire, respirer un peu, revenir en pleine conscience et se dire "Mais en fait, il ne se passe rien : tout ça, c'est du flanc !”. Une belle mascarade mondiale pour mieux nous contrôler, pour mieux nous opprimer, pour mieux faire de nous des petits soldats enfilant leur masque et perdant ainsi toute personnalité, perdant ainsi tout droit de parler, de contredire les faits qui nous sont tendus sur un plateau visqueux.

Doit-on aller vivre dans une cabane au fond des bois, et faire pousser nos carottes, citrouilles et courgettes ? Doit-on recréer des communautés ? Exemptés de (dés)informations, et où enfin on s'occupera des vrais dangers qui guettent les populations : la malbouffe, le manque de sport, le désert spirituel, et surtout la liberté de penser et d'agir comme bon nous semble, tout en étant responsables de nos actes. Et cela bien sûr en pleine conscience.

Aussi, j'hésite, entre continuer à écouter les élucubrations d'un micron dont le seul but est de contrôler la population à sa guise, ou écrire sur le sujet et de m'interner dans ma propre conscience, à l'abri de ce chahut fasciste.

Cela semble impossible, car ne pas mettre un masque aujourd'hui, c'est subir une répression dont les flics sont, malgré eux sans doute, de parfaits collaborateurs. Il semble en effet impossible aujourd'hui d'aller contre toute cette mascarade. Il semble en effet impossible de ne pas vivre dans ce monde déchu. Il semble en effet impossible aujourd'hui de vivre normalement, de s'exprimer normalement, de penser normalement. Et même de dessiner normalement. L'opération a réussi. Comme dirait Crève-cœur : “La première chose à faire quand vous voulez éviter une révolution, c'est de museler les universités et les classes moyennes” : fermer les écoles et imposer un masque pour ternir les discussions semble un excellent moyen d'éviter les révoltes et les grèves. Les jeunes générations sont embrigadés et formées comme des petits soldats à porter des masques, à se laver les mains, à garder leurs distances et à se méfier de tout le monde, y compris de leur propre famille, et à faire exactement ce qu'on leur dit de faire, et surtout d'arrêter de penser et de discuter entre eux. D'arrêter les discordances dissonantes. Je me demande bien quelles générations sont en train de préparer les gouvernements… Des armées de petits soldats écervelés prêts à faire n'importe quoi pour garder leur liberté d'aller à l'école, qui équivaut à la liberté des parents d'aller travailler.

Mais à quoi bon continuer de travailler, dans ce monde où plus rien ne se vend, où toutes les consciences sont ternies ? Heureusement… après le chaos, c'est le réveil des consciences, l'élévation spirituelle, le ras-le-bol, la révolte. FUCK FASCISM !

Voir un gosse traverser la rue avec un masque alors qu'il est totalement seul m'est devenu insupportable, voir des petits vieux affaiblis être obligés de porter un masque alors qu'ils sont seuls dans la rue m'est devenu insupportable. Entendre toutes ces conneries des gouvernements, des scientifiques et des médias m'est devenu insupportable.

Ce monde m'est devenu insupportable, et seul un réveil profond des consciences saura faire exploser ce monde fasciste, et redonnera la liberté individuelle et responsable à tous ces sujets. Seul un réveil des consciences profond rendra possible la vie sur cette planète dirigée par des énergumènes mafieux.

Réveillons-nous ! Il est temps de dire STOP! à cette mascarade, et d'agir en pleine conscience. C'est-à-dire en pleine conscience du rien à l'origine de ces conditions drastiques de vie, alors que nous devrions pouvoir respirer au grand air, discuter eu grand air, boire au grand air quand on en a envie, se rassembler au grand air…

Et enfin… vivre.

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